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Lionel Rauch #Ontheouaib

Fabriquons le Kreiz Breizh 3.0

L’association Esprit Fablab initiait le vendredi 14 octobre le premier rendez-vous des Ateliers numériques, fabriquons le Kreiz Breizh 3.0 à la salle des fêtes de Rostrenen. J’y étais pour 2 raisons : mon travail de Konseiller Numérik mais aussi car concerné par la thématique Bâtir ensemble une filière du réemploi numérique, éthique, solidaire et écologique

Au programme de la journée 

9h30 – Café et Mots d’Accueil par Esprit Fablab, lauréat de l’appel à projet « Construire le numérique en Côtes d’Armor » avec le projet « Ateliers Numériques : Fabriquons le Kreiz Breizh 3.0 » dont l’objectif est de mettre en réseau les acteurs du territoire et d’initier des projets communs autour des usages du numérique. Vidéo de présentation sur Youtube Département des Côtes d’Armor

Intervention de Vincent ALLENO,  3e vice-président délégué aux Finances, au Numérique et aux Contrats de territoire, qui souligne le soutien au renforcement de l’offre du numérique et aux usages par le département. 160 lieux numériques inscrits actuellement sur DataArmor et soutien aux associations mais aussi aux collectivités par le biais des appels à projets. Voir la carte des offres de médiation numérique mais aussi la page des Enjeux numériques en Côtes d’Armor. Trop rapide présentation de la numérithèque des Côtes d’Armor (prêt de matériel et d’outils numériques ?)

Intervention de Georges GALARDON, élu référent de la CCKB à propos du déploiement du numérique (Magalie CORGNIEC, responsable du développement du numérique dans ses usages, absente).  

OGO / Ordi Grand Ouest

10h30 – Matinée du réemploi informatique : « Bâtir ensemble une filière du réemploi numérique, éthique, solidaire et écologique » – table ronde avec Michel Clec’h de l’association Goupil de Morlaix, co président d’OgO et Benoît Aignel de l’Alecob, table ronde animée par Nolwenn Burlot. 

Après une présentation de l’intérêt écologique (plus d’infos dans ce dossier) et économique du réemploi par Benoît Aignel, les discussions ont permis d’aborder la filière du réemploi actuelle. 

La filière du réemploi numérique s’est développée depuis 2010 en Bretagne autour d’associations comme Défis, l’Ulamir de Morlaix, la Recyclerie Un peu d’R, l’association Goupil, la SCIC Déclic, l’association C2iC, réunies autour du label et du projet  Ordi 2.0. 

En 2020 ces différents acteurs ont créé l’association Ordi Grand Ouest, inclusion numérique & solidaire, un projet porté par des acteurs œuvrant pour un réemploi informatique éthique, écologique et solidaire, qui bénéficie du soutien du Conseil régional de Bretagne. Voir l’annuaire sur le site d’Ogo.

Le projet d’OgO vise 3 objectifs, la réduction de la fracture numérique, le développement de l’économie solidaire et une démarche de qualité environnementale, respectant en cela le label Ordi 3.0 et prochainement le label Ordi 3.e.

Questionnements du public : comment savoir que la filière existe et quel matériel est disponible ? 

1 – La communication de l’existence de l’association Ogo et ses services ne se fait aujourd’hui que par le biais d’organisation de réunions comme ces rencontres à Rostrenen qui demeurent rares. Les nouveaux acteurs de la médiation numérique ne disposent donc pas des informations sur cette possibilité d’équipements. 

2 – Sur le site d’Ogo on ne trouve pas d’informations sur le matériel disponible, le site n’étant qu’une vitrine d’accès pour aller voir sur les sites des structures où l’information sur les équipements disponibles ne sont pas directement visibles. 

Cela peut “refroidir” l’acte d’achat d’une personne intéressée par du matériel reconditionné qui va alors préférer aller trouver un équipement sur un site de “seconde vie”, qu’il soit professionnel ou en mode “petites annonces”.

Quel type de matériel reconditionné ?

3 – Le matériel informatique reconditionné est un matériel ayant déjà eu une “première vie” et qui est remis en état de fonctionnement sous un système d’exploitation Linux. Cela peut être un frein pour une personne qui ne connaît pas ce type d’usages et qui nécessite un accompagnement pour une première prise en main. Dans l’offre d’équipement proposée, il faut bien insister sur l’accompagnement proposé avec l’achat !

Pourquoi une différence de prix entre les différentes structures ?

4 – Chaque structure à son propre fonctionnement et ses propres frais internes qui font que le prix du matériel pourra être différent d’un autre qui n’aura pas les mêmes. Chacune va aussi proposer un accompagnement local différent en relation avec son offre d’équipement matériel. 

A l’avenir, sur Rostrenen, l’EBÉCOB, entreprise à but d’emploi, va permettre la mise en place d’une activité de réemploi informatique à plus grande échelle, le tout en collaboration avec Esprit Fablab (pas eu assez d’informations pour être plus précis sur le sujet, pas de date de mise en place pour l’instant). 

13h00 – Présentation du portrait de territoire PORTREA

PORTREA – L’indicateur de vulnérabilité e-administrative : c’est un indicateur composite qui entend rendre compte, à l’échelle d’un territoire donné, du risque de non-recours aux droits lié à l’impossibilité d’initier ou de mener à terme une démarche administrative dématérialisée. 

Les différentes dimensions de cet indicateur permettent de prendre en compte les rapports des individus avec les usages numériques, mais également les situations sociales et les évènements biographiques spécifiques qui exposent davantage certaines parties de la population à des exigences numériques nouvelles et/ou récurrentes. Ce qui permet d’estimer le nombre  de personnes concernées par le risque de non-recours aux droits sur le territoire étudié. 

Le Portrea est donc une démarche de quantification et de qualification des besoins et des offres à l’échelle du territoire étudié, qui s’appuie sur des données disponibles (INSEE, CAF) et produit des données spécifiques au territoire concerné. Plus d’infos sur le Portrea (document 110 pages).

Pour un territoire donné, l’étude menée dans le cadre de cette démarche permet de travailler à la mise en réseau des acteurs de la médiation numérique, de la médiation culturelle et des accueils administratifs. Il favorise l’interconnaissance des médiateurs et référents de terrain. Mais Portrea constitue aussi un outil de pilotage susceptible d’éclairer et d’orienter des politiques publiques.

Par le biais d’une journée d’ateliers engageant les différents acteurs (public, associatif et privé) dans un travail d’identification et de recueil de données une enquête territoriale peut se mettre en place. 

Ainsi élus, conseillers, acteurs de la médiation, etc. se retrouvent fédérés autour de Portrea et de l’élaboration de ce portrait de territoire. Une étude élaborée à un instant précis mais qui peut être actualisée par un travail de veille et un rendez-vous annuel pour travailler à la mise à jour des données.

(voir article publié par le Ti Lab Bretagne sur LinkedIn)

13h30 : Table ronde : LOGICIEL LIBRE

N’ayant pas vraiment suivi le déroulement de cet atelier je n’ai pas noté grand chose. Juste quelques questionnements et remarques :

1 – Inviter dans une table ronde sur les logiciels libres d’autres personnes que des personnes convaincus permettrait d’avoir des échanges moins “égocentrés”. Prêcher auprès de convaincus ne sert finalement pas à grand-chose.

  • avoir une personne d’un service informatique qui a réussi à intégrer des logiciels libres serait un plus,
  • avoir une personne responsable d’un service informatique qui n’a pas réussi à intégrer des outils libres serait tout aussi intéressant.

2 – L’éternel débat Windows / Linux est encore plus pertinent aujourd’hui que se démocratise l’accès aux machines sous Linux. 

Une étude par le biais d’un questionnaire partagé auprès des nouveaux conseillers numériques mériterait d’être faite auprès des acteurs de la médiation numérique pour connaître les systèmes d’exploitation des usagers venant se former et s’informer auprès d’eux. 

15h15 – Présentation de la FABRIQUE DE TERRITOIRE

Présentation par Anne Laure Hamon, chargée de mission Fabrique de Territoire à la CCKB. La Communauté des Communes du Kreiz Breizh, lauréate de l’Appel à Manifestation d’Intérêt Fabrique de territoire en octobre 2021. 

Le projet porté par la CCKB ce sont 3 lieux, à Kergrist-Moëlou pour un espace de coworking et d’animations dédiées au numérique, à Lescouët-Gouarec à la maison bleue pour un centre d’animation et d’ouverture au numérique et à Rostrenen pour un pôle central. Voir la vidéo de présentation du projet sur Tyfilms

Définition d’un Tiers Lieu

  • C’est une communauté d’acteurs réunis pour “faire commun”
  • Avec une gouvernance partagée
  • Dans un ancrage territorial
  • Où les activités sont hybrides
  • C’est un lieu d’expérimentation

Mon questionnement aura principalement porté sur le fait que de mon point de vue la mise en place de ces Tiers Lieux à Kergrist-Mouëlou et Lescouët-Gouarec semblait se faire “à l’envers”, c’est-à-dire sans que la communauté d’acteurs ne soient déjà réunie. Cela complique (toujours à mes yeux) la mise en place ensuite de la gouvernance partagée car les premières décisions n’auront pas été prises par ces acteurs réunis autour d’un commun (projet, idée, …).

Mme le Maire, Marie-Claude LE TANNO-GUEGAN, présente dans le public, a souligné que l’occasion se présentait de pouvoir profiter d’un subventionnement pour revitaliser la maison bleue et la commune, par le biais de ce financement. 

16h – Présentation du LABEL VILLE INTERNET

Là encore pas assez concentré, ou trop fatigué des précédentes interventions je n’ai pas noté grand chose de la présentation faite … Je n’ai même pas noté le nom du monsieur venu de Parthenay et qui nous a présenté un peu trop longuement l’évolution numérique de Parthenay puis des 38 communes de parthenay-gâtine. J’ai juste retenu que le développement et l’évolution du numérique sur ce territoire rural aura été accompagné de moyens techniques et humains afin de permettre à tous de s’accommoder des nombreuses démarches qui sont maintenant possibles sur ce territoire.

Concernant le label Ville Internet j’ai noté l’importance de nouer des liens et de créer du réseau, ce qui semble être en bon chemin sur le territoire de la CCKB d’après ce monsieur.

La France est le seul pays à proposer un label pour reconnaître les villes et villages promoteurs de l’Internet citoyen. La marque territoriale « Label National Territoires, Villes et Villages Internet » concerne les villages comme les grandes villes, dès les premiers services connectés aux habitants et usagers du territoire.

Ce label, est pour la collectivité l’occasion d’évaluer et de faire reconnaître la mise en oeuvre d’un Internet local citoyen à la disposition de chacun dans l’intérêt général.

Toute collectivité participante s’engage dans le mouvement de l’internet public et citoyen français et à ce titre reçoit au moins une arobase. Plus d’infos sur leur site 

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